Praticien libéral rennais depuis 2001 et Formateur à l’IFPEK depuis 2008, Olivier Vicquelin exerce une activité mixte lui permettant de garder une expérience pratique en kinésithérapie et en ostéopathie, tout en s’occupant de la formation initiale d’étudiants en rééducation, ainsi qu’en formation continue au sein de l’IFPEK. Il pratique l’échoscopie depuis 2016 et il s’engage  pour son développement au sein de la profession.

 

Qu’est-ce qui t’a incité à utiliser l’échoscopie ?

Depuis l’avis du Conseil National de l’Ordre de 2015 autorisant les masseurs kinésithérapeutes à pratiquer l’échographie, j’ai rapidement compris que ça deviendrait un atout dans notre bilan diagnostic, ainsi que dans le suivi du patient

 

Comment ta pratique a-t-elle évolué depuis 2016 ?

Au début, il faut prévoir du temps pour s’entrainer, afin de ne pas commencer l’échographie sur un patient pathologique. Il faut connaitre les images de structures saines, avant d’être face à des images pathologiques. Avec le temps, on apprend à intégrer l’examen échoscopique dans sa séance, en fonction de l’examen clinique. Puis on intègre les images au BDK,  à destination du médecin pour un meilleur suivi.

L’équipement est-il accessible aujourd’hui ?

Les prix oscillent entre 3000 € et 25000 €… Mais on a espoir de voir une nouvelle sonde de fabrication française à moins de 1000€, ce qui permettrait à beaucoup de praticien de s’équiper dans les années à venir.

En quoi une formation est-elle indispensable ?

L’échographie nécessite des réglages techniques spécifiques, des connaissances sur les coupes anatomiques, une lecture fine sur ce qui est vu à l’écran.

Ensuite, il faut apprendre à l’intégrer dans un raisonnement clinique kiné. C’est là que les compétences de Mourad BOUDIA avec sa double diplomation (Manipulateur radio/MK) saura apporter un point de vue et une expertise unique.

 

Plus d’informations sur la formation :

FORMATION ÉCHOGRAPHIE ET ÉCHOSCOPIE EN MASSO-KINESITHERAPIE - NIVEAU 1